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Salut! Je vous présente le prologue de "Lya et Zao", une histoire que j'écris. Dites-moi si vous voulez la suite!
Il faisait nuit. La pleine lune éclairait toute la cité, mais quelques torches brillaient dans les rues. La ville se reposait dans un silence absolu. Toutes les lumières des habitations étaient éteintes. Toutes, excepté celles du palais royal, qui se trouvait au cœur de la métropole. Ce soir-là, la reine donnait naissance à deux jumeaux. Toute la cour était présente, y compris les domestiques. Ce fut un grand moment, car les jumeaux étaient les premiers nés de la famille royale, ce qui signifiait que le roi avait enfin un héritier. Dans ce cas-ci, ce fut plutôt deux héritiers.
« Ce sont de magnifiques bébés, votre Altesse ! Sans vouloir vous brusquer, comment souhaitez-vous les nommer ? s'exclama une voix masculine.
-Nous avions pensé à Lya pour la fille, et Zao pour le garçon, murmura la reine, à bout de force.
-Personnellement, je trouve que ce sont des prénoms qui correspondent à la perfection aux nouveaux-nés ! approuva une des domestiques.
-Merci, Lys. Je vous confie leur éducation, ne me décevez pas. » ordonna le roi.
Celui-ci savait qu'il plaçait les enfants entre de bonnes mains, car lui-même avait été élevé par Lys dès ses quatorze ans. Toutes les personnes présentes avaient le sourire aux lèvres. Soudain, la pièce s'assombrit, la lune disparu et un étrange brouillard s'installa dans la cité. Comme sorti de nul part, un homme apparut en face de la reine et dit d'une voix lugubre :
« En effet, ces enfants sont d'une pureté... C'en est presque écœurant.
-Qui êtes-vous ? demanda le roi.
-Qui, moi ? Cela n'a pas d'importance. Je suis là pour récupérer quelque chose ou plutôt quelqu'un, répliqua l'homme.
-Vous n'avez rien à récupérer ici ! Personne ne vous connaît, d'ailleurs. Le roi vous a posé une question, et si vous ne voulez pas finir en chair à pâté, je vous ordonne de répondre ! menaça Lys.
-Vous, la vieille, je ne vous ai pas sonné ! Je prends avec moi...-comment l'avez-vous appelé déjà ? Ah oui, Zao. J'emporte ce cher Zao, il ne vous sera d'aucune utilité de toute façon... » ricana l'inconnu.
Sur ces mots, il prit l'enfant dans ses bras et se volatilisa. Le brouillard se leva, et la lumière revint. La reine se mit à pleurer. Son mari se serra à elle, les larmes aux yeux. Lys essaya de réconforter les parents, mais savait que cela ne servait à rien. Quant aux personnes de la cour, ils quittèrent la chambre sans dire un mot. Ils étaient tous sous le choc. Ce fut trop rapide pour que quelqu'un comprenne ce qu'il s'est passé.